Poésie
Praticienne en soins énergétiques, Flavie aime les mots.
Au plaisir d’accueillir les vôtres.
Elle vous reçoit en cabinet sur Rezé (44) pour des soins énergétiques et des massages du ventre.
Consultations par visio. ou téléphone.
Praticienne en soins énergétiques, Flavie aime les mots.
Au plaisir d’accueillir les vôtres.
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Consultations par visio. ou téléphone.
Publié le 2 Décembre 2024 | Blog ; Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) et Taoïsme
Pour prendre soin de soi au rythme de la nature et des saisons selon la médecine chinoise, voici les dates des saisons et des intersaisons de 2025 sur lesquelles vous pouvez vous appuyer.
Les périodes d’intersaisons sont particulièrement propices pour recevoir un chi nei tsang – le massage du ventre énergétique.
Il aide le corps a se remettre des éventuels déséquilibres de la saison passée et à préparer la saison à venir – En effet, selon les saisons, les organes se trouvent plus ou moins sollicités.
Nous pouvons les accompagner à travers des massages, l’alimentation et d’autres gestes du quotidien dont je vous parlerais ci-après.
7 novembre 2024 au 15 janvier 2025 –Saison de l’introspection
Conseils pour soutenir l’énergie des Reins et de la Vessie :
Durant la saison de l’Hiver, la nature s’endort et ralenti, préparant ses forces pour le printemps à venir.
Vivre au rythme de la nature, au rythme de l’hiver, c’est nous aussi ralentir notre rythme.
Pour soutenir l’énergie des Reins et de la Vessie, il est essentiel d’être au chaud. De conserver au chaud les extrémités du corps : la tête, et pieds principalement, les mains également.
Sur les reins, installer une bouillotte lorsque l’on est posé à la maison.
16 janvier 2025 au 2 février 2025 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
3 février 2025 au 15 avril 2025 – Saison de l’expansion, du renouveau
16 avril 2025 au 3 mai 2025 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
4 mai 2025 au 18 juillet 2025 – Saison de l’extériorisation
19 juillet 2025 au 6 août 2025 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
7 août 2025 au 20 octobre 2025 – Saison de la transition
L’automne est une saison idéale pour ralentir, méditer, prendre le temps de respirer, prendre du recul, trier, favoriser la joie.
Cette saison se tournant vers l’intérieur, la luminosité commençant à baisser, l’émotion de la joie est à cultiver pour se soutenir, de l’intérieur.
Aliments et épices à intégrer dans son alimentation, qui soutiennent le Poumon et le Gros Intestin :
Huiles essentielles :
Pin – Eucalyptus
21 octobre 2025 au 6 novembre 2025 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
7 novembre 2025 au 15 janvier 2026 – Saison de l’introspection
Élément : Eau
Organe et viscère associés : Rein – Vessie
Praticienne en énergétique, je vous reçois en cabinet sur Rezé (44) pour les soins énergétiques et les massages du ventre, mais aussi pour les consultations à distance par visio. ou téléphone.
Au plaisir de vous aider à avancer sur votre chemin :-).
Flavie
Voici une proposition de Prière du coeur en auto-soin que j’ai laissée venir à moi et que je pratique pour moi…
Comme une méditation guidée d’auto-soin.
Elle me fait tellement de bien que j’ai décidé de vous la partager.
En espérant que cette prière du coeur, prière d’auto-soin vous apportera autant qu’à moi.
Merci d’en faire bon usage… 🙂
« Ô Source de toute vie (à remplacer par votre croyance, par ce à quoi/qui vous vous adressez),
aide mon coeur à se laisser déborder de son amour et à se diffuser tout autour de lui.
Dans ma poitrine, dans mes épaules.
Descendre dans mon bras qui en a le plus besoin en premier,
jusqu’à la pointe de chacun de mes doigts.
Puis descendre dans mon deuxième bras,
jusqu’à rejoindre l’ensemble de mes doigts.
Inonder ma nuque, ma tête, mon visage.
Laisse chacune de mes cellules recevoir l’amour de mon coeur et son énergie de vie.
Laisse l’énergie d’amour de mon coeur se diffuser dans mon plexus,
dans mon diaphragme et dans chacun de mes organes.
Laisse chaque tension se dissiper au passage de l’amour de mon coeur.
Laisse mon ventre, mon dos, ma colonne vertébrale recevoir cet amour.
A son passage, chaque cellule de mon corps se déleste et se régénère.
Laisse l’amour se diffuser dans mon bassin,
et partir dans chacune de mes jambes.
Celle qui en a le plus besoin en premier… jusqu’au bout de mes orteils.
Puis l’autre jambe, l’autre pied…
Laisse tout mon corps recevoir l’amour de mon coeur,
jusqu’à la moindre cellule ayant pu être laissée de côté.
Laisse mon corps tout entier respirer, ressentir l’amour de mon coeur et s’en nourrir.
Laisse mon corps tout entier se libérer et se régénérer.
Par une profonde inspiration et expiration, je te remercie.
Je me remercie. »
(Mains jointes ou sur le coeur si vous le souhaitez)
N’hésitez-pas à me laisser votre retour d’expérience en commentaire 🙂 je me ferais un plaisir de vous lire.
️
Si vous souhaitez recevoir votre méditation personnalisée, c’est avec plaisir que je vous reçois :
A mon cabinet sur Rezé (44) pour les soins énergétiques et massages du ventre, mais aussi à distance par visio. ou téléphone.
> Vous pouvez réserver votre votre rendez-vous directement en ligne.
> Vous pouvez également me contacter par téléphone ou par email.
Au plaisir de vous aider à avancer sur le chemin qui est le vôtre :-).
Publié le 1 Août 2024 | Audios, Blog, Partage d’expérience, Santé
Bonne écoute, ou bonne lecture !
La dyshidrose c’est une maladie de peau qui apparait au niveau de la paume des mains, la tranche des doigts souvent et au niveau des orteils.
Cela représente de petites vésicules remplies d’un liquide, comme de petites cloques, de petites bulles…
Petit à petit il peut y avoir de plus ou moins fortes démangeaisons. Ensuite les vésicules viennent à sécher puis finissent ensuite par peler.
La dyshidrose peut s’étendre de manière assez importante sur la paume des mains, les doigts et les orteils.
Ce qui fonctionne pour moi à ce niveau là, en tout cas, j’ai eu l’idée de faire des cataplasmes d’argile, notamment d’argile rose. L’argile rose est pour moi une argile très douce.
Comme généralement on a ses soucis de peau on a besoin d’y mettre de la douceur. Je me suis donc dis que l’argile rose pouvait être appropriée.
Je sais qu’il y a la blanche aussi qui est assez douce… moi j’avais la rose à la maison donc j’ai essayé ça. Et c’est celle qui me semblait la plus réconfortante.
Donc j’ai déposé cette argile rose en cataplasme. En tout cas, à chaque fois que j’en ai posé (je laissais poser, environ 10 à 20min, toujours en veillant à ce que l’argile reste bien humide. C’est hyper important ça, à chaque fois que l’on utilise l’argile sur notre peau, de pouvoir toujours la conserver humide. Donc régulièrement je venais mettre un petit peu d’eau dessus. Je n’ai pas fait de bandage, je n’ai pas refermé j’ai laissé comme ça. A l’air libre on va dire. Mais effectivement, peut-être qu’en cataplasme avec tissu, un coton ou une compresse cela pourrait conserver davantage l’humidité j’imagine. En tout cas je n’avais pas l’élan de le faire comme ça.)
En fait, j’ai trouvé tout de suite que, en tout cas l’argile tout court, en tout cas pour ma part, à chaque fois que j’utilise l’argile c’est tout de suite un regain de fraicheur, de légèreté, de purification.
C’est assez incroyable et rapide surtout. Je sais que ça fait parti des bienfaits de l’argile mais en tout cas en terme d’effets instantané, le bien-être et les bienfaits sont complètement là.
Donc déjà cela me faisait vraiment du bien. Je sentais tout de suite plus de légèreté, j’allais dire de liberté, sûrement aussi ! En tout cas de légèreté, de fraicheur et d’apaisement.
Et tout de suite (cela dépendait des poussées) au niveau émotionnel cela vraiment aidé aussi.
Je me disais qu’en venant par l’argile venir assecher ses petites cloques, cela permettrait sûrement aussi la libération émotionnelle qui va avec… Généralement les problèmes de peau sont très reliés à l’émotionnel.
Pour moi c’est vraiment quelque chose qui fonctionne et en tout cas j’en ai de moins en moins. Cela arrive un tout petit peu, par petits moments. C’était quand même plus fréquent en période estivale. Et là vraiment cette année c’est plutôt une réussite !
Si ce partage concernant l’argile résonne à vous qui souffrez de dishydrose et qui avez du mal à en arriver à bout, je vous invite à essayer, à tester. Vraiment que si cela résonne et que cela vous fait un petit tilt et que vous vous dites « ouh ça pourrait être une bonne solution pour moi, quelque chose à essayer ! »
Important :
C’est un partage d’expérience. En aucun cas je vous encouragerais à arrêter un quelqconque traitement médical (crème prescrite par le médecin par exemple).
Si vous avez ce suivi médical, c’est une chose. Moi c’est un partage personnel, qui me convient bien. Libre à vous d’en faire votre propre jugement.
Et puis, si vous avez déjà essayé ou si vous allez essayer prochainement, n’hésitez-pas à me faire part de vos retours. Je serais ravis d’avoir vos avis, vos retour d’expériences.
Sachant qu’en ce qui me concerne j’ai essayé ça comme ça, ça m’est venu, mais personne autour de moi en tout cas m’en avais parlé.
Donc je serais très contente de pouvoir échanger à ce sujet avec vous si vous l’avez testé aussi par le passé ou si après m’avoir écouté et avoir eu un petit tilt vous avez essayé aussi.
Que cela soit par l’argile rose, blanche… verte… Verte je n’ai pas très envie de la recommander pour ça. Je la trouve plus rude pour les petites peaux sensibles 🙂 Donc voilà !
Tous vos retours sont bons à recueillir, je les prends avec grand plaisir, et je vous dis à bientôt !
🏵️
Pour prendre soin de soi au rythme de la nature et des saisons selon la médecine chinoise, voici les dates des saisons et des intersaisons de 2024 sur lesquelles vous pouvez vous appuyer.
Les périodes d’intersaisons sont particulièrement propices pour recevoir un chi nei tsang – le massage du ventre énergétique. Il aide le corps a se remettre des éventuels déséquilibres de la saison passée et à préparer la saison à venir – Les organes fonctionnant avec plus ou moins d’intensité selon les saisons.
8 novembre 2023 au 15 janvier 2024 – Saison de l’introspection
Élément : Eau
Organe et viscère associés : Rein – Vessie
16 janvier 2024 au 3 février 2024 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
4 février 2024 au 16 avril 2024 – Saison de l’expansion, du renouveau
Elément : Bois
Organe et viscère associés : Foie – Vésicule biliaire
17 avril 2024 au 4 mai 2024 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
5 mai 2024 au 18 juillet 2024 – Saison de l’extériorisation
Élément : Feu
Organe et viscère associés : Cœur – Intestin grêle
19 juillet 2024 au 6 août 2024 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
7 août 2024 au 20 octobre 2024 – Saison de la transition
Élément : Métal
Organe et viscère associés : Poumon – Gros intestin
21 octobre 2024 au 6 novembre 2024 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
7 novembre 2024 au 15 janvier 2025 – Saison de l’introspection
Élément : Eau
Organe et viscère associés : Rein – Vessie
> Voir le calendrier des saisons selon la Médecine chinoise 2025
La saison automnale est propice au dépouillement. Les feuilles tombent, la végétation se met au ralenti et se prépare au repos attendu par l’hiver.
Pour nous aussi, l’automne est propice au ménage intérieur. De nous-même (à un niveau physique, émotionnel, psychique…) mais aussi de notre maison, de notre lieu de vie. J’aime d’ailleurs comparer ces deux espaces, complètement reliés.
Et j’aime les parallèles avec l’observation de la nature. La nature et nous, c’est la même chose pas vrai ?
Désencombrer, me séparer a toujours été un peu compliqué pour moi. L’année dernière je me suis lancée dans un grand tri, qui m’a fait le plus grand bien mais qui n’a pas été simple aussi. Tous les souvenirs qui remontent et qui entrainent moultes émotions :-).
Cette année, je me suis fait la remarque que c’était bien plus facile pour moi. Et aussi, que je le faisais plus vite.
🌺 La confiance qu’avec moins (mais mieux, en tout cas « mieux » selon mes valeurs), je gagne plus. Plus de légèreté, plus d’énergie, plus d’enthousiasme, plus de fluidité, plus d’envies nouvelles, plus d’amour pour moi, plus d’ouverture, plus d’air !
J’ai compris que ce n’était pas dangereux. Que les solutions arrivent toujours à temps. Que j’ai toujours tout ce dont j’ai besoin à l’instant T (venant par surprise, ou par de nouvelles idées me venant ou de nouvelles opportunités se présentant par exemple).
J’ai compris aussi que suis plus en danger et mal à l’aise en ayant trop, ou en gardant des choses n’étant plus en accord avec ce que je suis devenue, mais aussi en étant trop solicitée, quand visuellement et émotionnellement les objets me crispent également.
🌺 La joie anticipée de l’état de bien-être que je gagnerais ensuite. Et la joie anticipée des nouvelles choses ou prises de conscience qui vont pouvoir se présenter à moi. Parce que maintenant, je la connais. C’est ancré dans mes cellules. Et cela s’ancre davantage à chaque rangement, à chaque ménage, à chaque tri.
🌺 Je prends le temps en conscience de dire merci, avant de dire aurevoir. Pour ce qui est plus difficile pour moi. Cela ouvre le corps et l’esprit, on se sent plein de gratitude et riche des souvenirs et/ou apprentissages vécus. On se sent donc plein, en faisant le vide :-).
Ça c’est un vrai secret pour moi. Dire merci, avant de dire aurevoir ! Et c’est valable pour tout. Les personnes, les objets, les projets…
Cela change tout !
Et vous, pensez-vous à dire merci avant de dire aurevoir ? Qu’est-ce que cela change pour vous ?
🏵️
Si vous souhaitez désencombrer votre corps et votre esprit de l’ancien qui n’a plus sa place et qui vous empêche d’avancer, je serais ravie de vous recevoir.
A mon cabinet sur Rezé (44) pour les soins énergétiques et massages du ventre, mais aussi à distance par visio. ou téléphone.
> Vous pouvez réserver votre votre rendez-vous directement en ligne.
Au plaisir de vous aider à être plus léger et à avancer sur votre chemin :-).
Pour prendre soin de soi au rythme de la nature et des saisons selon la médecine chinoise, voici les dates de 2023 sur lesquelles vous pouvez vous appuyer.
Les périodes d’intersaisons sont particulièrement propices pour recevoir un chi nei tsang – le massage du ventre énergétique. Il aide le corps a se remettre des éventuels déséquilibres de la saison passée et à préparer la saison à venir – Les organes fonctionnant avec plus ou moins d’intensité selon les saisons.
7 novembre 2022 au 15 janvier 2023 – Saison de l’introspection
Élément : Eau
Organe et viscère associés : Rein – Vessie
16 janvier 2023 au 3 février 2023 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
4 février 2023 au 16 avril 2023 – Saison de l’expansion, du renouveau
Elément : Bois
Organe et viscère associés : Foie – Vésicule biliaire
17 avril 2023 au 5 mai 2023 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
6 mai 2023 au 17 juillet 2023 – Saison de l’extériorisation
Élément : Feu
Organe et viscère associés : Cœur – Intestin grêle
18 juillet 2023 au 7 août 2023 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
8 août 2023 au 19 octobre 2023 – Saison de la transition
Élément : Métal
Organe et viscère associés : Poumon – Gros intestin
20 octobre 2023 au 6 novembre 2023 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
7 novembre 2023 au 15 janvier 2024 – Saison de l’introspection
Élément : Eau
Organe et viscère associés : Rein – Vessie
Il m’est venu une idée (très efficace chez moi) afin de prendre soin de moi d’avantage mais aussi afin de réagir différemment face à certains de mes comportements ou certaines de mes pensées.
Une méthode pratique d’auto-compassion qui, si elle m’aide aussi bien, pourrait peut-être résonner aussi en vous et vous aider également. Alors la voici.
Cette idée est celle de m’observer comme j’observerais mon propre enfant.
Nous pouvons observer que nombreuses de nos actions, réactions, gestes, pensées et paroles reflètent une part de l’enfant qui est en nous et qui n’a pas reçu les soins adéquats à un instant T et pour diverses raisons (que je n’évoquerais pas ici car cela ferait l’objet d’un sujet à part entière).
En effet, me voir comme je verrais mon propre enfant était pour moi évident afin de m’aimer et de me traiter à la hauteur de l’amour que je porterais pour mon propre enfant.
Si je porte sur moi-même le regard que je porterais sur mon propre enfant – un regard qui serait rempli de bienveillance, d’amour, de respect, d’écoute, de présence, de tendresse, de compréhension, d’empathie, de douceur… un regard qui voit tout et qui accueille tout -, alors que se passe-t-il ?
Qu’est-ce que cela change aux endroits où par habitude, par réflexe, je ne me suis pas encore apportée tout cela ?
Cela change tout…
C’est-à-dire qu’en un instant, je me comporte différemment, je me parle autrement, je pose une action différente, mon corps se détend et un espace en moi guérit parce qu’à l’intérieur, cette partie de moi a été vue, entendue, accueillie, écoutée, prise en compte : aimée. Tout alors change. La guérison est là. L’amour est là. Et si l’amour est là en soi, il sera aussi ressenti autour de soi.
Quand je prends soin de moi, je prends soin de l’autre.
Lorsque je guéris, l’autre peut guérir aussi…
Quand je m’apporte douceur, écoute, présence, bienveillance, tendresse… alors s’ouvre l’espace en l’autre pour s’apporter lui aussi douceur, écoute, présence, bienveillance, tendresse…
Si cette idée, cette proposition de pratique d’auto-compassion, fait sens pour vous, je vous invite à, vous aussi, mettre plus de conscience sur vos gestes, vos actes, vos paroles, vos pensées… à vous observer à travers l’oeil du parent aimant, bienveillant, doux, à l’écoute, présent, compréhensif, empathique, tendre que vous pourriez être… et voir ce que cela changerait pour vous…
Je serais ravie de connaître votre avis, votre ressenti sur tout ça et sur votre propre expérience.
N’hésitez-pas à les déposer en commentaire, ou bien à me les envoyer par mail si cela est plus confortable pour vous.
Nous faisons tous de notre mieux pour Être Humain, et nous évoluons ensemble :-).
A bientôt et au plaisir de vous lire à mon tour,
=> Cet article est un extrait issu d’une partie du cheminement qui m’a amenée à trouver cette méthode d’auto-compassion. Pour le lire, c’est par ici.
Au fond de moi réside le souhait d’être un jour capable d’aimer le monde entier.
Qui dit le monde entier, dit chaque être humain (et chaque être vivant) croisé, faisant ou ayant fait partie de ma vie, ceux dont je connais simplement l’existence, et ceux que je ne rencontrerais jamais.
Par aimer, j’entends : développer la capacité de voir et d’accueillir une personne, un être, dans tout ce qu’il est, dans tout ce qui vit en lui.
Ça, c’est un des objectifs que je vise pour ma vie, une ligne directrice. Je constate le défi que cela représente et je ne m’impose pas d’y arriver avant mon dernier souffle, parce que le défi est grand et qu’il peut prendre plus d’une vie. Néanmoins, garder en moi cette direction tout au long de ma vie me convient.
De ce souhait fait naître en moi le constat suivant (constat qui m’est d’ailleurs rappelé à chaque fois que je l’oublie ou que je n’en tiens pas compte…) : pour être plus aimante, et surtout pour être plus aimante là où c’est plus dur pour moi d’aimer l’autre, il m’est nécessaire de prendre soin de moi, il m’est nécessaire d’aimer chaque espace de mon être.
Si je n’aime pas certaines choses chez moi, alors je souffre.
Et si je ne m’occupe pas de cette souffrance, je ne peux pas la transformer.
Et si je ne la transforme pas, la vie ne peut plus circuler à cet espace en moi…
Et la vie veut circuler en moi, parce qu’elle a des choses à me faire faire pour la propager autour de moi :-).
Je parle en mon nom, mais c’est selon moi comme ça pour nous tous…
Revenons à ce que j’exprimais plus haut. A certains endroits en soi, que c’est dur d’aimer parfois… C’est dur parce que cela veut dire : reconnaître qu’un endroit en moi que je n’avais pas envie de voir souffre, y ressentir la douleur, se replonger parfois dans un(des) souvenir(s) qui nous touche(nt) encore.
Mais ce qui est fou chez nous humain c’est qu’on ne veut pas ressentir la douleur alors qu’on souffre déjà de ne pas voir un endroit en nous qui souffre ! Vous me suivez :-p ?
Oui, d’accord, entre les deux douleurs, il y en a une qu’on maitrise. Et il y a des choses qu’on tient à maitriser encore n’est-ce pas ? :-p C’est aussi l’objet d’un sujet à part entière… 🙂
Dans tous les cas, autant que la douleur puisse s’exprimer, qu’elle sorte, pour être mieux après, non ? 🙂
Il nous revient la décision de choisir notre souffrance… Celle qui nous offrirait la possibilité d’aller mieux, ou celle qui nous maintiendrait dans un espace inconfortable mais que je connais. En sachant que les deux choix se respectent, car nous avons toujours une bonne raison d’agir ainsi. Notre système interne cherchera toujours à nous protéger… et notre système interne agit à partir de sa dernière mise à jour ;-).
De toute façon, ce qui reste sous le tapis est toujours là tant que l’on ne s’en occupe pas…
Quoi qu’il en soit, c’est certes parfois difficile de prendre soin des espaces souffrants en moi, mais quelque chose en moi refuse d’abandonner mon souhait de devenir plus aimante, et de faire ce que la vie attend de moi. Ainsi, le carburant nécessaire pour réussir à dépasser ça se présente en moi, lorsque vient le juste moment pour moi.
Alors, pour se faire, prendre soin de moi est une nécessité absolue. Non pas uniquement pour mon propre confort, mais aussi parce qu’étant tous reliés, tous inter-connectés, si je prends soin de moi, je prends soin de l’autre.
Prendre soin de moi est donc un acte généreux…
Quand je prends soin de moi, je me sens mieux, je peux rayonner, et je peux accomplir ce que je suis sensée accomplir.
Et de cette joie et de cet accomplissement, je peux faire le constat qu’ils se propagent, qu’ils en bénéficient aux autres.
Certains vont accueillir cette joie et l’amplifier, quant d’autres vont prendre conscience qu’il leur en manque. Cela générera une occasion de faire bouger les choses en eux et une occasion d’évoluer.
Notre changement interne bénéficie à tous…
Prenons un exemple.
Laissez venir à vous l’image ou la sensation d’une personne que vous aimez très fort.
Imaginez qu’elle est malade, ou bien qu’il lui arrive quelque chose de vraiment difficile. Comment vous sentez-vous à cette idée ? Que ressentez-vous dans votre corps ?
A l’inverse maintenant, imaginez que cette personne que vous aimez très fort reçoit une nouvelle qui la rend particulièrement heureuse et joyeuse. Qui l’épanouie. Comment vous sentez-vous ? Que ressentez-vous dans votre corps ?
Ce qui se passe pour les autres nous impacte… Ce qui se passe pour vous impacte donc aussi les autres… Vous avez fait le constat par cet exemple très simple que nous sommes tous reliés, tous connectés.
M’est alors venue une idée afin de prendre soin de moi d’avantage et de prendre conscience de certains de mes besoins, et qui pourrait peut-être vous aider à votre tour. C’est celle de m’observer comme j’observerais mon enfant.
Nombreuses de nos actions, réactions, gestes, pensées et paroles reflètent une part de l’enfant qui est en nous et qui n’a pas reçu les soins adéquats à un instant T et pour diverses raisons (que je n’évoquerais pas ici car cela ferait l’objet d’un sujet à part entière).
Si je porte sur moi-même le regard que je porterais sur mon propre enfant – un regard qui serait rempli de bienveillance, d’amour, de respect, d’écoute, de tendresse, de compréhension, d’empathie, de douceur… un regard qui voit tout et qui accueille tout -, alors que se passe-t-il ? Qu’est-ce que cela change aux endroits où par habitude, par réflexe, je ne me suis pas encore apportée tout cela ?
Cela change tout…
Cela change qu’en un instant, je me comporte différemment, je me parle autrement, je pose une action différente, mon corps se détend et un espace en moi guérit parce qu’à l’intérieur, cette partie de moi a été vue, entendue, accueillie, écoutée, prise en compte : aimée. Tout alors change. La guérison est là. L’amour est là. Et si l’amour est là en soi, il sera aussi ressenti autour de soi.
Quand je prends soin de moi, je prends soin de l’autre.
Quand je guéris, l’autre peut guérir aussi…
Quand je m’apporte douceur, écoute, présence, bienveillance, tendresse… alors s’ouvre l’espace en l’autre pour s’apporter lui aussi douceur, écoute, présence, bienveillance, tendresse…
Si cette idée, cette proposition, fait sens pour vous, je vous invite à, vous aussi, mettre plus de conscience sur vos gestes, vos actes, vos paroles, vos pensées… à vous observer à travers l’oeil du parent aimant, bienveillant, doux, à l’écoute, présent, compréhensif, empathique, tendre que vous pourriez être… et voir ce que cela changerait pour vous…
Je serais ravie de connaître votre avis, votre ressenti sur tout ça et sur votre propre expérience.
N’hésitez-pas à les déposer en commentaire, ou bien à me les envoyer par mail si cela est plus confortable pour vous.
Nous faisons tous de notre mieux pour Être Humain, et nous évoluons ensemble :-).
A bientôt et au plaisir de vous lire à mon tour,
Le seul oiseau qui ose s’attaquer à un aigle est le corbeau.
Il se pose sur le dos de l’aigle et lui mord le cou.
L’aigle ne réagit pas,
il ne se bat pas avec le corbeau.
Il ne gaspille ni son temps, ni son énergie,
à lutter contre ce corbeau.
Au lieu de cela, il ouvre grand ses ailes,
s’élève dans les airs,
toujours plus haut dans le ciel.
Plus l’aigle s’élève,
plus le corbeau éprouve du mal a respirer.
Il finit par tomber,
inconscient par manque d’oxygène.
Ne luttez pas contre les corbeaux,
contentez-vous juste de vous élever.
Les corbeaux vont probablement s’accrocher
et bientôt, ils retomberont.
Ne vous laissez pas distraire de votre mission…
Gardez votre attention vers le haut,
vers les buts au-delà du chemin qui y mène,
persistez, tenez, apprenez, grandissez,
élevez-vous, de plus en plus.
Ignorez ces corbeaux juchés sur votre dos,
qui tentent de vous énerver,
de vous détourner de ce but ultime.
Chaque fois que quelque chose,
que quelqu’un, vous énerve,
vous déçoit, vous attaque,
souvenez-vous de cette image,
déployez vos ailes, et montez.
Ils ne pourront vous suivre.
Un moyen que j’adore utiliser : l’écriture.
Pour clarifier mes pensées, pour mettre de l’ordre dans ma tête, pour faire du bien à mon coeur, pour laisser émerger des idées, mais aussi pour résoudre des conflits.
Des conflits avec moi-même, avec un sujet en particulier, ou bien avec quelqu’un.
Lorsque ce conflit concerne un sujet, cela me permet de l’apaiser, de le comprendre, de trouver des solutions, d’avancer…
Lorsque je ressens un conflit entre une personne et moi, avant de pouvoir échanger en direct avec elle avec l’esprit clair et dénué de charges émotionnelles (et même si cela est impossible d’en parler en direct : personne décédée, dialogue rompu ou écoute non possible…), j’aime utiliser cet exercice d’écriture.
Il s’agit de construire par écrit un dialogue, entre soi et la personne/le sujet.
Dans un premier temps, je vous invite à vous installer dans un endroit calme et propice à votre concentration, avec papier et crayon.
Commencez par prendre quelques grandes et profondes respirations, puis pensez à la personne/au sujet avec laquel(le) vous sentez du conflit/des tensions/de la colère…
Prenez votre crayon, puis laissez-le courir sur le papier en vous autorisant à exprimer tout ce que vous ressentez, tout ce que vous avez besoin d’exprimer. Sans jugement…
Je vous invite maintenant à vous connectez à lui/elle. Placez-vous derrière ses yeux, mettez-vous en empathie avec lui/elle, puis prenez votre crayon et écrivez tout ce qui vient à vous… faites confiance au processus, notez simplement ce qui vient à vous sans jugement toujours.
Lorsque vous avez terminé, vous pouvez brûler ces papiers si cela est possible de le faire en toute sécurité… Sinon, demandez-vous ce qui serait bon pour vous d’en faire.
Bonne écriture !
Bonne résolution de conflit !
N’hésitez-pas à me partager en commentaire les effets produits pour vous 🙂
A tous ceux et celles qui peinent à prendre leur place dans ce monde, qui procrastinent, qui ont des difficultés à s’épanouir dans leur vie professionnelle/sociale… Cette conversation est pour vous.
Bonne lecture !
– Bonjour !
– Bonjour ! Heureux que tu fasses appel à nous :-).
– Oui mais en vrai je ne sais pas quoi vous demander. Je sais que j’ai des choses à vous demander, mais je ne sais pas quoi.
– Peut-être que tu peux commencer par ce qui te préoccupe le plus en ce moment ?
– Je crois que c’est mon travail qui me préoccupe le plus (et aussi ma tête qui me démange tout le temps et je n’arrive pas à arrêter ça).
– Ne t’éparpille pas. Ton travail donc. C’est à dire ?
– Bah, je ne travaille pas beaucoup, je ne me sens pas trop investi(e) / engagé(e), je gagne un peu de temps en temps, et je suis caché(e) chez moi.
– Et c’est un problème ?
– Bah oui.
– Pourquoi ?
– Bah parce que pendant ce temps là les autres sont debout tôt, bossent toute la journée/semaine, sont très actifs et moi je ne fous rien. Ce n’est pas normal.
– C’est qui, les autres ?
– Bah les adultes. Ceux de mon âge. Les actifs. Ceux qui sont sorti des études et pas encore retraités, ceux qui avancent, qui font des projets.
– Donc ce que tu voudrais c’est te sentir actif(ve), avancer, faire des projets ?
– Bah oui.
– Et tu n’y arrives pas ?
– Non. Je galère.
– Tu galères à quoi ?
– Je galère à me faire une place, à prendre position, à me montrer, à parler, à vivre…
– Pourquoi tu galères ?
– Parce que je me juge, je m’éparpille, je sens les projecteurs braqués sur moi, j’ai peur qu’on me me trouve nul(l), que ce que je fais ne serve à rien, n’apporte rien.
– Mais en faisant rien, tu n’apportes encore moins ? Enfin, tu n’apportes déjà rien.
– C’est pas faux. Mais au moins, je n’ai pas mal.
– Tu es sûr ?
– Bah je n’ai pas mal des autres. Juste de moi.
– Et c’est assez, n’est-ce pas ?
– Oui…
– Ne crois-tu pas qu’il faudrait déjà arrêter de te faire du mal ?
– Comment ?
– En arrêtant de t’arracher la tête, en arrêtant de te protéger de la douleur.
– Mais si je ne me protège plus de la douleur, j’aurais trop mal, je vais mourir !
– La douleur ne fait pas mourir. Ne pas agir, si.
– Donc je me tue toute seule.
– Oui.
– Par orgueil, par fierté ?
– Là n’est pas la question.
– Que faire alors pour arrêter de me tuer ?
– Vivre.
– Comment on fait ?
– Tu n’as rien d’autre à faire qu’à te laisser porter, à écouter et à agir. Tu sais ce qui est bon pour toi. Peux-tu te l’autoriser ?
– Je crois oui. Mais j’ai un peu peur.
– Peur de quoi ?
– Que se passerait-il si j’étais heureux(se) ? Que va-t-il se passer si je m’épanoui(e) ?
– Tu veux dire, autour de toi ? Tes proches ?
– Oui
– Et bien ils seront heureux et soulagés de te voir heureux(se)… Et d’autres seront ramenés à l’espace en eux qui ne s’autorise pas le bonheur. Et tant mieux, cela leur offrira la possibilité d’avancer.
– C’est donc tout bénéf.
– Oui.
– Je ne perdrais pas leur amour ?
– Bien sûr que non. Ce n’est pas leur amour que tu perdras, mais leur attachement.
– Et ce n’est pas pareil ?
– Non. L’amour libère, l’attachement contraint. Et c’est l’amour libre que tu souhaites n’est-ce pas ?
– Oui.
– Alors va mon enfant. Vis. Libère toi de tes chaînes. Avance. Expérimente. Trompe toi. Mais vis. S’il te plait vis. Le monde a besoin de toi.
– Pourquoi a-t-il besoin de moi ?
– Il a besoin de ta lumière. Comme de celle de chacun d’entre vous. Brillez mes enfants, brillez…
Prenez un temps de pause, trois grandes respirations…
Comment vous sentez-vous ?
Quelle est la prochaine étape pour vous ?
N’hésitez-pas à me partager cela en commentaire.
7 novembre 2021 au 16 janvier 2022 – Saison de l’introspection
Élément : Eau
Organe et viscère associés : Rein – Vessie
17 janvier 2022 au 3 février 2022 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
4 février 2022 au 16 avril 2022 – Saison de l’expansion, du renouveau
Elément : Bois
Organe et viscère associés : Foie – Vésicule biliaire
17 avril 2022 au 4 mai 2022 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
5 mai 2022au 18 juillet 2022 – Saison de l’extériorisation
Élément : Feu
Organe et viscère associés : Cœur – Intestin grêle
19 juillet 2022 au 6 août 2022 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
7 août 2022 au 18 octobre 2022 – Saison de la transition
Élément : Métal
Organe et viscère associés : Poumon – Gros intestin
19 octobre 2022 au 6 novembre 2022 – Saison de la transformation
Élément : Terre
Organe : Rate
7 novembre 2022 au 15 janvier 2023 – Saison de l’introspection
Élément : Eau
Organe et viscère associés : Rein – Vessie
Chaque jour, nous prenons soin de nettoyer notre corps physique. Et souvent, prendre sa douche devient un geste machinal, durant lequel nous pensons à des tas de choses : ce que l’on a à faire aujourd’hui, notre journée qui vient de se dérouler, la discussion avec untel… etc etc. Parfois, nous pouvons penser à tout, SAUF, à ce que nous sommes en train de faire.
Dans notre tête, des pensées sur le futur ou sur le passé se déroulent les unes à la suite des autres. Et nous oublions que nous sommes là, ici, dans cet instant si bref que nous appelons instant présent.
L’instant présent, si furtif soit-il, est pourtant le seul endroit où nous pouvons trouver la paix, et la clarté d’esprit. Lorsque l’on écoute vraiment, lorsque nous sommes vraiment à ce que nous faisons, tout s’éclaire et tout se simplifie.
Voilà alors deux processus à mettre en place pour passer ses moments sous la douche en conscience.
Le matin pour s’énergiser et se préparer à la journée à venir, et le soir, pour se dépolluer et passer une nuit réparatrice.
Lors de votre douche matinale, prenez le temps d’être pleinement à ce que vous faites.
Ressentez pleinement chaque partie de votre corps.
Ressentez l’eau qui coule, sentez sa pression, sa chaleur…
Ressentez les zones où vous avez plus froid, plus chaud…
Et sentez que chaque goutte d’eau sur votre peau vous ressource de toute votre énergie. Chaque goutte d’eau vient vous régénérer et vous apporter tout ce dont vous avez besoin pour cette journée. Profitez-en pour vous demander de quoi vous avez besoin, et comment vous avez envie de vous sentir aujourd’hui. Dans quel état d’esprit avez-vous envie de passer cette journée ?
Prenez le temps de ressentir l’état d’être que vous souhaitez développer aujourd’hui.
Vous pouvez aussi fermer les yeux pour mieux ressentir, et pour sonder votre corps. Passer en revue chaque partie de votre corps et ressentir comment elle va. Et laisser l’eau lui apporter ce dont elle a besoin.
Lors de votre douche du soir, prenez le temps d’être pleinement à ce que vous faites.
Ressentez pleinement chaque partie de votre corps.
Ressentez l’eau qui coule, sentez sa pression, sa chaleur…
Ressentez les zones où vous avez plus froid, plus chaud…
Et sentez que chaque goutte d’eau sur votre peau amène avec elle toutes vos préoccupations, toutes les émotions et éventuels soucis que vous avez absorbées au cours de votre journées et qui ne vous appartiennent pas. Laissez partir les frustrations, les doutes, les peurs, les tensions, le stress et les pensées qui vous polluent et ne vous sont pas utiles… Laisser partir tout ce dont vous n’avez plus besoin, tout ce qui vous pèse, tout ce dont vous êtes prêt à vous débarrasser et qui vous empêche d’avancer paisiblement.
Et ressentez la paix qui s’installe en vous.
Vous pouvez aussi fermer les yeux pour mieux ressentir, et pour sonder votre corps. Pour passer en revue chaque partie de votre corps et ressentir comment elle va. Et laisser l’eau lui apporter ce dont elle a besoin.
C’est si simple, et cela fait tellement de bien ! Je me ferais un plaisir de lire dans les commentaires ce que cette routine a entraînée comme changements chez vous 🙂 !
Et si tu n’avais rien à faire de particulier pour être aimé ?
Et si tu avais simplement à être toi, à suivre les élans de ton coeur, à être spontané ? A te présenter au monde tel que tu le ressens ?
Et si un autre dans ce monde te suivait dans ce mouvement, si un autre percevait la beauté de ton âme à travers ce que tu émets, pourrais-tu t’autoriser à accueillir ? Qu’est-ce que cela changerait ?
Faire ce que tu as envie de faire…
Dire ce que tu as envie de dire…
Etre la personne que tu as envie d’être…
Le reste ne t’appartenant pas, il resterait simplement à faire ta part…
Faire ce qui est juste pour toi en cet instant précis.
Et respirer.
Souvent en séance de soin énergétique, j’invite les personnes qui viennent me voir à reprendre contact avec l’eau.
A aller nager et surtout, à faire la planche.
A flotter.
Se laisser flotter, pour de nombreuses personnes, est assez difficile (et je sais de quoi je parle, j’ai mis de nombreuses années à y arriver !).
Lorsque l’on vit dans sa tête, que l’on se retrouve prisonnier de ses pensées, que nous séparons notre tête de notre corps et qu’il nous est devenu difficile de faire confiance à ce dernier, s’abandonner, c’est comme courir un danger de mort. Alors on résiste. Mais c’est la résistance qui nous tue de l’intérieur. C’est douloureux de résister. L’abandon, lui, libère. L’abandon soulage.
Si on se crispe, on coule.
Si on se détend, on flotte…
C’est à travers la détente du corps, à travers la relaxation que tout se dénoue, que les solutions arrivent, que tout s’apaise.
Une fois relâchés, relaxés, on peut laisser nos émotions nous traverser.
On peut laisser la vie circuler en nous.
Puis ressentir la paix.
C’est aussi l’expérience que je vous amène à ressentir lors des séances de soins énergétiques que je vous propose. Ressentir ce lâcher-prise, ressentir cette relaxation profonde, ressentir cette paix en vous.
Tu mérites un amour décoiffant, qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir.
Tu mérites un amour qui te fasse te sentir en sécurité, capable de décrocher la lune lors qu’il marche à tes côtés, qui pense que tes bras sont parfaits pour sa peau.
Tu mérites un amour qui veuille danser avec toi, qui trouve le paradis chaque fois qu’il regarde dans tes yeux, qui ne s’ennuie jamais de lire tes expressions.
Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, qui te soutiens lorsque tu es ridicule, qui respecte ta liberté, qui t’accompagne dans ton vol, qui n’a pas peur de tomber.
Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie.
Frida Kahlo
Aux portes de Nantes en cabinet
à Rezé (44)
En visio et par téléphone
06 89 65 56 69 (appel ou sms)
flavie.arnou@gmail.com
Quand une personne vous fait souffrir, c’est parce qu’elle souffre profondément à l’intérieur d’elle-même, et sa souffrance déborde. Elle n’a pas besoin de punition, elle a besoin d’aide. C’est le message qu’elle envoie.
Ce que la terre et l’univers a décidé de réunir, rien ni personne ne pourra s’y opposer. Quand deux âmes se sont données rendez-vous, tôt ou tard elles se rencontrent. Ce qui est prévu sur un autre plan ne peut échouer sur le plan terrestre, ce n’est qu’une question de temps. Le hasard n’existe pas, ce ne sont que des rendez-vous programmés à l’avance.
Un fil invisible relie ceux qui sont destinés à se rencontrer, peu importe le temps, l’endroit, ou les circonstances. Ce fil peut s’étirer ou s’emmêler. Mais il ne se brisera jamais.
Je crois bien que c’est ça le vrai amour : avoir l’impression d’être dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se forcer, de se tortiller pour plaire à l’autre, rester comme on est.
Un véritable partenaire ou ami est celui qui vous encourage à regarder au plus profond de vous-même pour la beauté et l’amour que vous recherchez.
Quand on aime quelqu’un, on a envie de tout partager avec lui. Il est donc de votre devoir de dire : « Je souffre et je veux que vous le sachiez » – et il l’appréciera, elle l’appréciera.
Pouvez-vous vous permettre de voir la beauté se dégageant lorsque l’on décide de s’autoriser à éclore ? Vous autoriser à voir l’amour et la beauté en vous-même, vous laisser regarder l’autre à travers ces mêmes yeux, libérant ainsi en cet autre cette même splendeur… ? ✨
Nous ne sommes pas si différents que nous pouvons le penser parfois…
Nous sommes tous faits de la même essence.
Tout ce que nous voyons en l’autre existe en nous.
L’ombre comme la lumière.
Alors, lorsque nous nous autorisons à éclore et à irradier notre lumière, nous permettons aux autres d’en faire autant…
Qu’y a-t-il de plus beau que cela ? 🙂
Prenez du temps pour vous.
Revenir à l’intérieur de vous.
Fermez les yeux.
Respirez.
Laissez vos pensées défiler.
Devenez observateur.
Accueillez les différentes émotions qui vous traversent. Autorisez-les d’exister. Laissez-les s’exprimer, puis s’en aller.
C’est ainsi que la paix peut s’installer. 😌
Dans cet espace silencieux, tout l’amour et la joie que vous cherchez peut jaillir et grandir en vous.
Redécouvrez, Savourez, Cultivez et Offrez ce qu’il y a de plus beau en vous 💐
Accepter est l’une des choses les plus puissantes (si ce n’est LA chose la plus puissante !) nous permettant d’être en paix avec nous-même et avec les autres.
Dans ma vie, j’ai une fâcheuse tendance à vouloir résister et contrôler encore beaucoup de choses, même si c’est de mieux en mieux :-).
Contrôler mon futur, contrôler mes sentiments, contrôler mes émotions, contrôler les réactions des autres, contrôler ce que l’on va penser de moi, contrôler le cours de ma vie …
Contrôler par peur. Et résister. Résister à ce qui m’appelle à grandir, résister à ce qui me fait envie, résister à regarder en face la vérité, résister à ce que mon coeur me dit. Repousser ses appels… par peur.
Je me considérais d’ailleurs encore jusqu’à peu comme une peur géante ^^. Alors que si je prends un instant pour regarder en arrière, je me dis que j’en ai fait du chemin !
(D’ailleurs, je vous recommande de le faire, de vous arrêter un instant de regarder le chemin parcouru. De le regarder avec un oeil bienveillant jusqu’à l’accepter de plus en plus et d’être fier de vous.)
Ma pratique de l’énergétique me conduit d’ailleurs à un lâcher-prise et un abandon total… Le faire pour les autres est naturel pour moi. En revanche cela m’apporte énormément à un niveau plus personnel. Mais ça, c’est un autre sujet :-).
Reprenons.
Je disais donc :
Toute cette énergie dépensée à nous accrocher à quelque chose qu’en fait, nous ne maîtrisons absolument pas …
Je pensais inconsciemment qu’en contrôlant tout ça, j’allais pouvoir m’éviter bien des douleurs 🙂 Foutaises ! Ce qui est douloureux, c’est la résistance ! Ce qui est douloureux, ce sont toutes les histoires que nous sommes capables de nous raconter pour rester à la même place et pour que rien ne change.
Je n’ai JAMAIS été heureuse lorsque je cherchais à tout contrôler et résister. Je n’ai JAMAIS trouvé la plénitude en refusant de croître et de suivre mon coeur.
Alors oui bien sûr, derrière ce mécanisme se cache la peur, se cache un programme de survie censé assurer notre protection. Mais nous avons le choix de lui donner raison ou non, de le laisser dicter notre vie, ou de faire autrement. Et il existe de nombreuses méthodes pour dépasser nos peurs. L’énergétique, la méditation, la visualisation, par exemple, le permettent. Vous pouvez venir en séances à ce sujet d’ailleurs.
Toutes les fois où j’ai, par épuisement, lâché la barre, lâché le morceau, lâché la grappe, lâché prise, appelez ça comme vous voulez … c’est au contraire l’apaisement, la joie, la décontraction, la fierté et la plénitude que j’ai trouvé …
Nous ne sommes pas obligé d’attendre l’épuisement pour accepter.
Alors comment faisons-nous pour lâcher le contrôle et accepter ? Nous le pouvons de plusieurs manières.
Mais, premièrement, nous le décidons.
Puis nous respirons profondément, plusieurs fois. Nous relâchons tous les muscles de son corps, nous nous ouvrons, nous s’abandonnons à la vie avec la certitude que rien ne peut nous arriver de mauvais dans la décontraction. Au contraire. La clé est dans la décontraction, la relaxation.
Et nous écoutons nos résistances. Nous pouvons écrire aussi. Etre honnête avec soi-même. Regarder la vérité en face. Arrêter de se mentir. Ecouter ses peurs. Et y répondre avec bienveillance.
On accepte. On accepte que ce que l’on redoute puisse arriver, même si ce n’est pas ce que nous souhaitons bien entendu.
Mais accepter conduit à un lâcher-prise total.
Alors oui, quand on a l’habitude de contrôler et résister :
On croit inconsciemment que l’on va mourir !
Notre mental court un risque, un grave danger. Un danger de mort.
Et il n’a absolument pas envie de mourir le p’tit ^^ !
Mais à force, on peut y prendre goût, finir par trouver cela grisant, amusant, excitant ! Devenir curieux de ce que la vie nous réserve !
Et quand c’est trop difficile de lâcher-prise seul(e), on peut choisir de se faire accompagner dans le processus.
Nous avons toujours le choix. Le choix de continuer de suivre la peur, de la laisser avoir le dernier mot, de faire taire nos envies, de faire taire nos élans du coeur et de rester à la même place.
Ou bien nous faisons le choix de vivre. Au risque de tout perdre, au risque que le pire puisse nous arriver. Choisir d’oser. NOUS choisir. Choisir de suivre nos élans du coeur, et de faire confiance que si ce sont des élans, ils ne sont pas là par hasard et surtout : ils se présentent à nous pour notre plus grand bien. Etre prêt, par respect et par amour pour soi, à regarder ses peurs en face et y aller quand même. Choisir le risque. Regarder la vérité en face, être honnête avec soi et accepter. Lâcher-prise et accepter.
Aucun choix n’est meilleur qu’un autre. Ils ne conduisent simplement à des chemins différents…
Je vous propose d’essayer quelque chose.
Respirez, détendez-vous et laissez revenir à vous un appel intérieur, une envie très forte, un élan ressenti vers l’inconnu ou vers une personne, ou même vers une décision que vous aviez à prendre (agréable ou désagréable) que vous avez eu, ressenti, et que vous avez suivi. Rappelez-vous ce qui s’est passé. Comment vous vous êtes senti. Avant, pendant et après avoir décidé. L’avez-vous regretté ?
Avez-vous reçu une vague de soulagement ? Une vague de paix ?
Il y a quelques mois, j’ai sauté dans une de mes plus grandes peurs, mais aussi un de mes plus grands élans du coeur. J’en parlerais dans un autre article plus en détails.
Celle de prendre des billets d’avion (malgré ma terrible angoisse d’y être enfermée) et de partir seule 1 mois à l’autre bout du monde pour la première fois (malgré ma peur d’être angoissée sur place et de ne pas réussir à gérer).
Et un pays m’appelait, je ne savais pas pourquoi mais il m’appelait. J’ai passé des années à me dire “cette année j’y vais, je le fais”, sans parvenir à franchir le pas. Mais le jour où je me suis lancée malgré ma peur immense, j’ai ressenti un soulagement, une joie, une fierté et surtout, un apaisement profond. La récompense était déjà là. J’avais déjà réussi. Et tout s’est passé merveilleusement bien …
Ce voyage a été une expérience magnifique.
Aujourd’hui, j’ai profondément validé une chose en moi : les élans de mon coeur me conduisent vers le meilleur pour moi, vers ce qui est bon pour moi. Je peux leur faire confiance. La croissance m’attend derrière. La joie aussi. Et le regret n’a pas sa place.
Je n’ai jamais regretté d’avoir suivi mon intuition, ma voix intérieure, mes élans… En revanche, j’ai regretté ceux que je n’avais pas écouté ou suivi.
Et plus je suis mes élans, plus je suis ce que me souffle ma voix intérieure ou mon intuition – appelez-la comme vous voulez – et plus je peux me faire confiance pour lâcher-prise, pour lâcher le contrôle, pour m’abandonner à la vie … Car je sais que c’est juste pour moi. Que c’est la direction à suivre, même si c’est dur.
Il nous suffit d’accepter.
Et de nous accepter.
Oser regarder la réalité et l’accepter, même quand c’est dur.
Oser regarder nos parts d’ombres comme nos parts de lumière, les accepter, et mieux accepter celles des autres.
Oser regarder nos blessures, accepter de ne pas être celui ou celle que nous aurions voulu être. Et nous aimer malgré tout. Et aimer l’autre. Accepter ses blessures, et accepter celles de l’autre.
Accepter notre passé tel qu’il est. Et nous aimer quand même. Accepter le passé des autres, et les aimer malgré tout.
Accepter que nous ne pouvons pas maîtriser ni notre vie, ni celle des autres. Nous n’avons pas ce pouvoir là.
Accepter que nous ne connaissons pas l’avenir, mais que la vie a prévu le meilleur pour nous. Nous autoriser à laisser entrer dans notre vie le meilleur et souhaiter le meilleur pour les autres.
Mais aussi et surtout : accepter que le pire puisse arriver. Se sentir en paix avec ça.
Et lorsque l’on accepte que le pire puisse nous arriver, alors nous ne risquons plus rien …
La vie veut ce qu’il y a de meilleur pour nous et ne nous appelle qu’à ça.
Accepter, c’est se laisser guider par son intuition et agir à partir de ce qu’elle nous transmet comme information. Parce que l’on sait que ce qui nous attend derrière va être magnifique, que cela va être bon pour nous, aussi difficile soit le processus.
Plus le risque est grand pour nous, plus difficile est la décision de lâcher.
Plus l’appel du coeur est grand, plus dur est le saut.
Mais ce qui est le plus douloureux, c’est d’y résister…
Savez-vous que seulement 8% de nos peurs sont fondées sur un danger réel ? Le reste n’est que le fruit de notre imagination, de nos programmes inconscients.
C’est un choix. Et nous avons toujours le choix. Le choix de résister, ou de sauter, de s’abandonner.
Libre à chacun de choisir. Aucun n’est meilleur qu’un autre.
Sachez cependant qu’un seul de ces choix conduit à la croissance, à l’évolution, à la paix et à la joie. Vous savez lequel :-).
***
Alors, que souhaitez-vous faire à présent ? Qu’avez-vous besoin d’accepter dans votre vie en ce moment ? A quoi résistez-vous en ce moment et de quoi avez-vous peur ?
Parfois on a l’impression de courir un grave danger dans sa vie, si on se lance dans quelque chose qui nous attire et nous fait terriblement peur à la fois. L’inconnu, l’incertain, le non-maitrisé. Et pourtant. Nous ne savons pas alors à ce moment là que la vie nous soutient parfaitement, et que nous pouvons faire entièrement confiance à notre voix intérieure, celle de la pure conscience, la voix de l’intuition, qui souhaite notre plus grand bien. Si nous osons ouvrir les bras et nous lancer dans l’aventure que notre intuition nous propose, nous découvrons, non pas que le chaos nous attend, mais au contraire, une paisible paix, une profonde joie et satisfaction nous envahi. Ce qui est au contraire inconfortable et douloureux, c’est la lutte que nous entretenons avec nous-même, la lutte allant contre notre voix intérieure. Là est le réel danger, là est la réelle douleur.
Je peux vous dire que je connais parfaitement bien cette douleur là, ainsi que le danger ressenti lorsque mon intuition me souffle une idée géniale, et que mon mental et mes peurs prennent le dessus essayant de m’empêcher d’agir dans le sens de mon coeur. Ce conflit est très douloureux. Et plus nous résistons, plus le tiraillement se fait fort. Plus l’inconfort est présent. Parce que votre coeur veut vous parler, veut vous transmettre absolument un message bon pour vous.
Si nous ne l’écoutons pas, nous courrons vers la colère, les regrets, la tristesse… comme une petite mort, notre flamme intérieure commence à s’amenuiser/diminuer. Notre joie se fait moins présente, notre humeur se fait plus désagréable, notre corps se rigidifie et nous cause des douleurs ou des maladies.
Comment faire alors pour suivre son coeur, pour faire parfois ce saut dans le vide en toute confiance ? Et c’est bien là la solution : la confiance. La foi que la vie vous soutient. La foi en la bienveillance de votre intuition.
La relaxation physique et mentale.
Un corps détendu permet aux pensées de diminuer également. La paix s’installe. L’ouverture se fait.
Ecouter son intuition.
Lui faire confiance.
Clarifier les éventuelles étapes / actions à mettre en place.
En profiter :-).
Vous pouvez être fiers de vous, à ce stade vous êtes joyeux et soulagés de vous être rendu compte que la seule chose qui vous attendait n’était que du bonheur 🙂
Celui qui ose avoir un projet dans la vie et ose tout laisser tomber pour vivre sa Légende Personnelle, finira par réussir.
L’important est de garder le feu dans le cœur, et d’avoir la force de caractère pour surmonter les moments difficiles.
Souvenez-vous : le désir qui est dans notre âme n’est pas venu du néant ;
Quelqu’un l’a mis là.
Et ce Quelqu’un, qui est pur amour et ne souhaite que notre bonheur,
fait cela uniquement parce qu’il nous a donné, avec le désir, les outils pour le réaliser.
La peur a beaucoup dirigé ma vie. Elle est très douée pour se faire passer pour moi.
La peur a beaucoup d’imagination aussi. Créer des scénarios catastrophes, proposer des excuses, parlementer, parler fort… Elle aime sa place et elle s’est donnée pour mission de garder son poste toute sa vie. Bravo, quelle détermination !
Oui mais, cette coloc’ intérieure, en fait, elle est un peu trop envahissante à mon goût.
Elle est bien sympa hein cette peur au fond, ses intentions sont, selon elle, très positives ! Je ne peux pas vraiment lui en vouloir… Elle oeuvre pour mon plus grand bien. Oui, en fait la peur oeuvre pour me protéger, pour qu’il ne m’arrive pas. Si je reste là, bien au chaud, tranquille à la même place, tout ira bien. Comme ça, je ne risque rien. Elle voudrait que rien ne change surtout. Trop dangereux. La peur a enregistré par le passé un programme de protection en cas de danger. C’était utile avant, quand j’étais enfant. Mais aujourd’hui, ça ne l’est plus.
“Ouf, on a eu chaud, on a échappé à la catastrophe, tu as failli être heureuse ! “ Et elle est tellement bavarde, qu’à force de l’entendre, je crois qu’elle a raison.
“Non mais oui, c’est une mauvaise idée, je ne le fais pas / je ne le dis pas / je reste là, c’est mieux”.
Mais, tu veux me protéger de quoi en fait ? De la vie ? De ce qui me fait vibrer quand j’y pense, de ce qui me remplit le coeur, de cet élan qui m’appelle, de ce qui est doux, léger et simple et clair ?
Aaaah mais en fait tu penses qu’on va mourir toutes les deux si tu disparais ? Si je ne te laisse plus aux commandes ?
Et bien non, tout ça n’est qu’un leurre. Enfin si, toi tu penses que tu vas mourir, mais moi non.
Moi je vais enfin vivre. Je n’attends que ça en fait. Mais ne t’inquiètes pas, la peur, si tu veux, poses-toi à côté, regarde le paysage, mais c’est décidé, maintenant, c’est moi qui conduis.
Moi ? Mais c’est qui du coup, moi ? Moi, c’est la conscience qui observe. La voix qui sait. Celle qui est calme, tranquille, et elle ne fait pas de longs discours. Elle va à l’essentiel, sans détour. La voix très calme et direct à l’intérieur. La voix de l’intuition quoi.
Vous connaissez ce conflit interne, ce tiraillement, ce quelque chose qui vous fait dire “c’est par ici, viens ça va être génial !” puis à la seconde d’après, l’autre voix qui vous dit “mais non n’importe quoi, la mauvaiiiiise idée ! C’est hyper dangereux, tu ne te rends pas compte tu pourrais te faire rejeter, te faire abandonner, juger… tu pourrais finir seule, au fond du trou, ce serait horrible !”.
Alors on fait quoi ? Bah, on oublie bien sûr. On oublie l’idée géniale, l’envie qui transporte !
On préfère choisir ce qui fait mal au ventre, que choisir ce qui nous rend léger.
Tout ça pour un leurre ?
J’vous le dis, on n’est pas ici pour souffrir. On est ici pour vivre, pour expérimenter la vie, à notre manière. Offrir ce qui souhaite se manifester en nous. Exprimer notre voix, nos talents… Nous amuser, rire !
Au pire, que risque-t-on ?
Au pire, on meurt.
Et quand on est ok que le pire puisse arriver, on est libéré, et on peut enfin, en profiter.