Au fond de moi réside le souhait d’être un jour capable d’aimer le monde entier.

 

Au fond de moi réside le souhait d’être un jour capable d’aimer le monde entier.
Qui dit le monde entier, dit chaque être humain (et chaque être vivant) croisé, faisant ou ayant fait partie de ma vie, ceux dont je connais simplement l’existence, et ceux que je ne rencontrerais jamais.
Par aimer, j’entends : développer la capacité de voir et d’accueillir une personne, un être, dans tout ce qu’il est, dans tout ce qui vit en lui.

 

Ça, c’est un des objectifs que je vise pour ma vie, une ligne directrice. Je constate le défi que cela représente et je ne m’impose pas d’y arriver avant mon dernier souffle, parce que le défi est grand et qu’il peut prendre plus d’une vie. Néanmoins, garder en moi cette direction tout au long de ma vie me convient.

 

Pour être plus aimante, il m’est nécessaire d’aimer chaque espace de mon être.

 

De ce souhait fait naître en moi le constat suivant (constat qui m’est d’ailleurs rappelé à chaque fois que je l’oublie ou que je n’en tiens pas compte…) : pour être plus aimante, et surtout pour être plus aimante là où c’est plus dur pour moi d’aimer l’autre, il m’est nécessaire de prendre soin de moi, il m’est nécessaire d’aimer chaque espace de mon être.

Si je n’aime pas certaines choses chez moi, alors je souffre.
Et si je ne m’occupe pas de cette souffrance, je ne peux pas la transformer.
Et si je ne la transforme pas, la vie ne peut plus circuler à cet espace en moi…
Et la vie veut circuler en moi, parce qu’elle a des choses à me faire faire pour la propager autour de moi :-).
Je parle en mon nom, mais c’est selon moi comme ça pour nous tous…

 

Que c’est dur d’aimer parfois

 

Revenons à ce que j’exprimais plus haut. A certains endroits en soi, que c’est dur d’aimer parfois… C’est dur parce que cela veut dire : reconnaître qu’un endroit en moi que je n’avais pas envie de voir souffre, y ressentir la douleur, se replonger parfois dans un(des) souvenir(s) qui nous touche(nt) encore.

Mais ce qui est fou chez nous humain c’est qu’on ne veut pas ressentir la douleur alors qu’on souffre déjà de ne pas voir un endroit en nous qui souffre ! Vous me suivez :-p ?
Oui, d’accord, entre les deux douleurs, il y en a une qu’on maitrise. Et il y a des choses qu’on tient à maitriser encore n’est-ce pas ? :-p C’est aussi l’objet d’un sujet à part entière… 🙂

Dans tous les cas, autant que la douleur puisse s’exprimer, qu’elle sorte, pour être mieux après, non ? 🙂
Il nous revient la décision de choisir notre souffrance… Celle qui nous offrirait la possibilité d’aller mieux, ou celle qui nous maintiendrait dans un espace inconfortable mais que je connais. En sachant que les deux choix se respectent, car nous avons toujours une bonne raison d’agir ainsi. Notre système interne cherchera toujours à nous protéger… et notre système interne agit à partir de sa dernière mise à jour ;-).

De toute façon, ce qui reste sous le tapis est toujours là tant que l’on ne s’en occupe pas…


Quoi qu’il en soit, c’est certes parfois difficile de prendre soin des espaces souffrants en moi, mais quelque chose en moi refuse d’abandonner mon souhait de devenir plus aimante, et de faire ce que la vie attend de moi. Ainsi, le carburant nécessaire pour réussir à dépasser ça se présente en moi, lorsque vient le juste moment pour moi.

 

Prendre soin de moi est une nécessité absolue

 

Alors, pour se faire, prendre soin de moi est une nécessité absolue. Non pas uniquement pour mon propre confort, mais aussi parce qu’étant tous reliés, tous inter-connectés, si je prends soin de moi, je prends soin de l’autre.
Prendre soin de moi est donc un acte généreux…


Quand je prends soin de moi, je me sens mieux, je peux rayonner, et je peux accomplir ce que je suis sensée accomplir.
Et de cette joie et de cet accomplissement, je peux faire le constat qu’ils se propagent, qu’ils en bénéficient aux autres.
Certains vont accueillir cette joie et l’amplifier, quant d’autres vont prendre conscience qu’il leur en manque. Cela générera une occasion de faire bouger les choses en eux et une occasion d’évoluer.
Notre changement interne bénéficie à tous…


Prenons un exemple.
Laissez venir à vous l’image ou la sensation d’une personne que vous aimez très fort.
Imaginez qu’elle est malade, ou bien qu’il lui arrive quelque chose de vraiment difficile. Comment vous sentez-vous à cette idée ? Que ressentez-vous dans votre corps ?

A l’inverse maintenant, imaginez que cette personne que vous aimez très fort reçoit une nouvelle qui la rend particulièrement heureuse et joyeuse. Qui l’épanouie. Comment vous sentez-vous ? Que ressentez-vous dans votre corps ? 


Ce qui se passe pour les autres nous impacte… Ce qui se passe pour vous impacte donc aussi les autres… Vous avez fait le constat par cet exemple très simple que nous sommes tous reliés, tous connectés.

 

M’observer comme j’observerais mon enfant

 

M’est alors venue une idée afin de prendre soin de moi d’avantage et de prendre conscience de certains de mes besoins, et qui pourrait peut-être vous aider à votre tour. C’est celle de m’observer comme j’observerais mon enfant.
Nombreuses de nos actions, réactions, gestes, pensées et paroles reflètent une part de l’enfant qui est en nous et qui n’a pas reçu les soins adéquats à un instant T et pour diverses raisons (que je n’évoquerais pas ici car cela ferait l’objet d’un sujet à part entière). 

 

Un regard qui voit tout et qui accueille tout

 

Si je porte sur moi-même le regard que je porterais sur mon propre enfant – un regard qui serait rempli de bienveillance, d’amour, de respect, d’écoute, de tendresse, de compréhension, d’empathie, de douceur… un regard qui voit tout et qui accueille tout -, alors que se passe-t-il ? Qu’est-ce que cela change aux endroits où par habitude, par réflexe, je ne me suis pas encore apportée tout cela ?
Cela change tout…
Cela change qu’en un instant, je me comporte différemment, je me parle autrement, je pose une action différente, mon corps se détend et un espace en moi guérit parce qu’à l’intérieur, cette partie de moi a été vue, entendue, accueillie, écoutée, prise en compte : aimée. Tout alors change. La guérison est là. L’amour est là. Et si l’amour est là en soi, il sera aussi ressenti autour de soi.

 

Quand je prends soin de moi, je prends soin de l’autre.
Quand je guéris, l’autre peut guérir aussi…
Quand je m’apporte douceur, écoute, présence, bienveillance, tendresse… alors s’ouvre l’espace en l’autre pour s’apporter lui aussi douceur, écoute, présence, bienveillance, tendresse…

 

S’observer à travers l’oeil du parent aimant

 

Si cette idée, cette proposition, fait sens pour vous, je vous invite à, vous aussi, mettre plus de conscience sur vos gestes, vos actes, vos paroles, vos pensées… à vous observer à travers l’oeil du parent aimant, bienveillant, doux, à l’écoute, présent, compréhensif, empathique, tendre que vous pourriez être… et voir ce que cela changerait pour vous…

 

Je serais ravie de connaître votre avis, votre ressenti sur tout ça et sur votre propre expérience.
N’hésitez-pas à les déposer en commentaire, ou bien à me les envoyer par mail si cela est plus confortable pour vous.

 

Nous faisons tous de notre mieux pour Être Humain, et nous évoluons ensemble :-).

 

A bientôt et au plaisir de vous lire à mon tour,

Flavie