Méthode pratique d’auto-compassion

Méthode pratique d’auto-compassion

M’observer comme j’observerais mon enfant

 

Il m’est venu une idée (très efficace chez moi) afin de prendre soin de moi d’avantage mais aussi afin de réagir différemment face à certains de mes comportements ou certaines de mes pensées.

Une méthode pratique d’auto-compassion qui, si elle m’aide aussi bien, pourrait peut-être résonner aussi en vous et vous aider également. Alors la voici.

Cette idée est celle de m’observer comme j’observerais mon propre enfant.

Nous pouvons observer que nombreuses de nos actions, réactions, gestes, pensées et paroles reflètent une part de l’enfant qui est en nous et qui n’a pas reçu les soins adéquats à un instant T et pour diverses raisons (que je n’évoquerais pas ici car cela ferait l’objet d’un sujet à part entière).
En effet, me voir comme je verrais mon propre enfant était pour moi évident afin de m’aimer et de me traiter à la hauteur de l’amour que je porterais pour mon propre enfant.

 

Un regard qui voit tout et qui accueille tout

 

Si je porte sur moi-même le regard que je porterais sur mon propre enfant – un regard qui serait rempli de bienveillance, d’amour, de respect, d’écoute, de présence, de tendresse, de compréhension, d’empathie, de douceur… un regard qui voit tout et qui accueille tout -, alors que se passe-t-il ?
Qu’est-ce que cela change aux endroits où par habitude, par réflexe, je ne me suis pas encore apportée tout cela ?
Cela change tout…
C’est-à-dire qu’en un instant, je me comporte différemment, je me parle autrement, je pose une action différente, mon corps se détend et un espace en moi guérit parce qu’à l’intérieur, cette partie de moi a été vue, entendue, accueillie, écoutée, prise en compte : aimée. Tout alors change. La guérison est là. L’amour est là. Et si l’amour est là en soi, il sera aussi ressenti autour de soi.

 

Quand je prends soin de moi, je prends soin de l’autre.
Lorsque je guéris, l’autre peut guérir aussi…
Quand je m’apporte douceur, écoute, présence, bienveillance, tendresse… alors s’ouvre l’espace en l’autre pour s’apporter lui aussi douceur, écoute, présence, bienveillance, tendresse…

 

S’observer à travers l’oeil du parent aimant

 

Si cette idée, cette proposition de pratique d’auto-compassion, fait sens pour vous, je vous invite à, vous aussi, mettre plus de conscience sur vos gestes, vos actes, vos paroles, vos pensées… à vous observer à travers l’oeil du parent aimant, bienveillant, doux, à l’écoute, présent, compréhensif, empathique, tendre que vous pourriez être… et voir ce que cela changerait pour vous…

 

Un regard d’auto-compassion qui observe sans juger…

 

 

Je serais ravie de connaître votre avis, votre ressenti sur tout ça et sur votre propre expérience.
N’hésitez-pas à les déposer en commentaire, ou bien à me les envoyer par mail si cela est plus confortable pour vous.

 

Nous faisons tous de notre mieux pour Être Humain, et nous évoluons ensemble :-).

A bientôt et au plaisir de vous lire à mon tour,

Flavie

=> Cet article est un extrait issu d’une partie du cheminement qui m’a amenée à trouver cette méthode d’auto-compassion. Pour le lire, c’est par ici.

 

Résoudre un conflit par l’écriture

Résoudre un conflit par l’écriture

Un moyen que j’adore utiliser : l’écriture.

Pour clarifier mes pensées, pour mettre de l’ordre dans ma tête, pour faire du bien à mon coeur, pour laisser émerger des idées, mais aussi pour résoudre des conflits.

Des conflits avec moi-même, avec un sujet en particulier, ou bien avec quelqu’un.

Lorsque ce conflit concerne un sujet, cela me permet de l’apaiser, de le comprendre, de trouver des solutions, d’avancer…

Lorsque je ressens un conflit entre une personne et moi, avant de pouvoir échanger en direct avec elle avec l’esprit clair et dénué de charges émotionnelles (et même si cela est impossible d’en parler en direct : personne décédée, dialogue rompu ou écoute non possible…), j’aime utiliser cet exercice d’écriture.

Il s’agit de construire par écrit un dialogue, entre soi et la personne/le sujet.

 

Construire un dialogue intuitif

 

Dans un premier temps, je vous invite à vous installer dans un endroit calme et propice à votre concentration, avec papier et crayon. 

 

  • La première partie du dialogie, la première voix, vous concerne.

 

Commencez par prendre quelques grandes et profondes respirations, puis pensez à la personne/au sujet avec laquel(le) vous sentez du conflit/des tensions/de la colère…

Prenez votre crayon, puis laissez-le courir sur le papier en vous autorisant à exprimer tout ce que vous ressentez, tout ce que vous avez besoin d’exprimer. Sans jugement…

 

  • La deuxième partie concerne la réponse de cette personne ou de ce sujet. 

 

Je vous invite maintenant à vous connectez à lui/elle. Placez-vous derrière ses yeux, mettez-vous en empathie avec lui/elle, puis prenez votre crayon et écrivez tout ce qui vient à vous… faites confiance au processus, notez simplement ce qui vient à vous sans jugement toujours.

 

  • Enfin, clôturez le dialogue en répondant à la partie précédente depuis votre voix  (vous pouvez également poursuivre l’échange si vous en ressentez le besoin et l’utilité.

 

Lorsque vous avez terminé, vous pouvez brûler ces papiers si cela est possible de le faire en toute sécurité… Sinon, demandez-vous ce qui serait bon pour vous d’en faire.

 

Bonne écriture !
Bonne résolution de conflit !

 

N’hésitez-pas à me partager en commentaire les effets produits pour vous 🙂

L’eau qui nettoie : deux visualisations pour vous aiguiller

L’eau qui nettoie : deux visualisations pour vous aiguiller

Pratiquer la pleine conscience au quotidien… sous la douche

 

Chaque jour, nous prenons soin de nettoyer notre corps physique. Et souvent, prendre sa douche devient un geste machinal, durant lequel nous pensons à des tas de choses : ce que l’on a à faire aujourd’hui, notre journée qui vient de se dérouler, la discussion avec untel… etc etc. Parfois, nous pouvons penser à tout, SAUF, à ce que nous sommes en train de faire.
Dans notre tête, des pensées sur le futur ou sur le passé se déroulent les unes à la suite des autres. Et nous oublions que nous sommes là, ici, dans cet instant si bref que nous appelons instant présent.

L’instant présent, si furtif soit-il, est pourtant le seul endroit où nous pouvons trouver la paix, et la clarté d’esprit. Lorsque l’on écoute vraiment, lorsque nous sommes vraiment à ce que nous faisons, tout s’éclaire et tout se simplifie. 



Voilà alors deux processus à mettre en place pour passer ses moments sous la douche en conscience.
Le matin pour s’énergiser et se préparer à la journée à venir, et le soir, pour se dépolluer et passer une nuit réparatrice. 

 

 

 

Douche en pleine conscience du matin

 

Lors de votre douche matinale, prenez le temps d’être pleinement à ce que vous faites.
Ressentez pleinement chaque partie de votre corps.
Ressentez l’eau qui coule, sentez sa pression, sa chaleur…
Ressentez les zones où vous avez plus froid, plus chaud…
Et sentez que chaque goutte d’eau sur votre peau vous ressource de toute votre énergie. Chaque goutte d’eau vient vous régénérer et vous apporter tout ce dont vous avez besoin pour cette journée. Profitez-en pour vous demander de quoi vous avez besoin, et comment vous avez envie de vous sentir aujourd’hui. Dans quel état d’esprit avez-vous envie de passer cette journée ?
Prenez le temps de ressentir l’état d’être que vous souhaitez développer aujourd’hui.
Vous pouvez aussi fermer les yeux pour mieux ressentir, et pour sonder votre corps. Passer en revue chaque partie de votre corps et ressentir comment elle va. Et laisser l’eau lui apporter ce dont elle a besoin.

 

 

Douche en pleine conscience du soir

 

Lors de votre douche du soir, prenez le temps d’être pleinement à ce que vous faites.
Ressentez pleinement chaque partie de votre corps.
Ressentez l’eau qui coule, sentez sa pression, sa chaleur…
Ressentez les zones où vous avez plus froid, plus chaud…
Et sentez que chaque goutte d’eau sur votre peau amène avec elle toutes vos préoccupations, toutes les émotions et éventuels soucis que vous avez absorbées au cours de votre journées et qui ne vous appartiennent pas. Laissez partir les frustrations, les doutes, les peurs, les tensions, le stress et les pensées qui vous polluent et ne vous sont pas utiles… Laisser partir tout ce dont vous n’avez plus besoin, tout ce qui vous pèse, tout ce dont vous êtes prêt à vous débarrasser et qui vous empêche d’avancer paisiblement.
Et ressentez la paix qui s’installe en vous.
Vous pouvez aussi fermer les yeux pour mieux ressentir, et pour sonder votre corps. Pour passer en revue chaque partie de votre corps et ressentir comment elle va. Et laisser l’eau lui apporter ce dont elle a besoin.

 

 

 

C’est si simple, et cela fait tellement de bien ! Je me ferais un plaisir de lire dans les commentaires ce que cette routine a entraînée comme changements chez vous 🙂 !