Accepter est l’une des choses les plus puissantes (si ce n’est LA chose la plus puissante !) nous permettant d’être en paix avec nous-même et avec les autres.
Dans ma vie, j’ai une fâcheuse tendance à vouloir résister et contrôler encore beaucoup de choses, même si c’est de mieux en mieux :-).
Contrôler mon futur, contrôler mes sentiments, contrôler mes émotions, contrôler les réactions des autres, contrôler ce que l’on va penser de moi, contrôler le cours de ma vie …
Contrôler par peur. Et résister. Résister à ce qui m’appelle à grandir, résister à ce qui me fait envie, résister à regarder en face la vérité, résister à ce que mon coeur me dit. Repousser ses appels… par peur.
Je me considérais d’ailleurs encore jusqu’à peu comme une peur géante ^^. Alors que si je prends un instant pour regarder en arrière, je me dis que j’en ai fait du chemin !
(D’ailleurs, je vous recommande de le faire, de vous arrêter un instant de regarder le chemin parcouru. De le regarder avec un oeil bienveillant jusqu’à l’accepter de plus en plus et d’être fier de vous.)
Ma pratique de l’énergétique me conduit d’ailleurs à un lâcher-prise et un abandon total… Le faire pour les autres est naturel pour moi. En revanche cela m’apporte énormément à un niveau plus personnel. Mais ça, c’est un autre sujet :-).
Reprenons.
Je disais donc :
Contrôler et résister, que c’est épuisant !
Toute cette énergie dépensée à nous accrocher à quelque chose qu’en fait, nous ne maîtrisons absolument pas …
Je pensais inconsciemment qu’en contrôlant tout ça, j’allais pouvoir m’éviter bien des douleurs 🙂 Foutaises ! Ce qui est douloureux, c’est la résistance ! Ce qui est douloureux, ce sont toutes les histoires que nous sommes capables de nous raconter pour rester à la même place et pour que rien ne change.
Je n’ai JAMAIS été heureuse lorsque je cherchais à tout contrôler et résister. Je n’ai JAMAIS trouvé la plénitude en refusant de croître et de suivre mon coeur.
Alors oui bien sûr, derrière ce mécanisme se cache la peur, se cache un programme de survie censé assurer notre protection. Mais nous avons le choix de lui donner raison ou non, de le laisser dicter notre vie, ou de faire autrement. Et il existe de nombreuses méthodes pour dépasser nos peurs. L’énergétique, la méditation, la visualisation, par exemple, le permettent. Vous pouvez venir en séances à ce sujet d’ailleurs.
Comment lâcher-prise et accepter ?
Toutes les fois où j’ai, par épuisement, lâché la barre, lâché le morceau, lâché la grappe, lâché prise, appelez ça comme vous voulez … c’est au contraire l’apaisement, la joie, la décontraction, la fierté et la plénitude que j’ai trouvé …
Nous ne sommes pas obligé d’attendre l’épuisement pour accepter.
Alors comment faisons-nous pour lâcher le contrôle et accepter ? Nous le pouvons de plusieurs manières.
Mais, premièrement, nous le décidons.
Puis nous respirons profondément, plusieurs fois. Nous relâchons tous les muscles de son corps, nous nous ouvrons, nous s’abandonnons à la vie avec la certitude que rien ne peut nous arriver de mauvais dans la décontraction. Au contraire. La clé est dans la décontraction, la relaxation.
Et nous écoutons nos résistances. Nous pouvons écrire aussi. Etre honnête avec soi-même. Regarder la vérité en face. Arrêter de se mentir. Ecouter ses peurs. Et y répondre avec bienveillance.
On accepte. On accepte que ce que l’on redoute puisse arriver, même si ce n’est pas ce que nous souhaitons bien entendu.
Mais accepter conduit à un lâcher-prise total.
Alors oui, quand on a l’habitude de contrôler et résister :
- se relâcher et s’abandonner fait peur
- prendre des risques fait peur
- regarder la vérité en face fait peur
- suivre ses élans du coeur font peur
- aimer véritablement une(e) autre fait peur
- plonger dans l’inconnu fait peur
- Vivre, fait peur…
On croit inconsciemment que l’on va mourir !
Notre mental court un risque, un grave danger. Un danger de mort.
Et il n’a absolument pas envie de mourir le p’tit ^^ !
Mais à force, on peut y prendre goût, finir par trouver cela grisant, amusant, excitant ! Devenir curieux de ce que la vie nous réserve !
Et quand c’est trop difficile de lâcher-prise seul(e), on peut choisir de se faire accompagner dans le processus.
Nous avons le choix, de résister ou de nous abandonner à la vie
Nous avons toujours le choix. Le choix de continuer de suivre la peur, de la laisser avoir le dernier mot, de faire taire nos envies, de faire taire nos élans du coeur et de rester à la même place.
Ou bien nous faisons le choix de vivre. Au risque de tout perdre, au risque que le pire puisse nous arriver. Choisir d’oser. NOUS choisir. Choisir de suivre nos élans du coeur, et de faire confiance que si ce sont des élans, ils ne sont pas là par hasard et surtout : ils se présentent à nous pour notre plus grand bien. Etre prêt, par respect et par amour pour soi, à regarder ses peurs en face et y aller quand même. Choisir le risque. Regarder la vérité en face, être honnête avec soi et accepter. Lâcher-prise et accepter.
Aucun choix n’est meilleur qu’un autre. Ils ne conduisent simplement à des chemins différents…
Je vous propose d’essayer quelque chose.
Respirez, détendez-vous et laissez revenir à vous un appel intérieur, une envie très forte, un élan ressenti vers l’inconnu ou vers une personne, ou même vers une décision que vous aviez à prendre (agréable ou désagréable) que vous avez eu, ressenti, et que vous avez suivi. Rappelez-vous ce qui s’est passé. Comment vous vous êtes senti. Avant, pendant et après avoir décidé. L’avez-vous regretté ?
Avez-vous reçu une vague de soulagement ? Une vague de paix ?
Elle est là notre place. De l’autre côté de la peur.
Il y a quelques mois, j’ai sauté dans une de mes plus grandes peurs, mais aussi un de mes plus grands élans du coeur. J’en parlerais dans un autre article plus en détails.
Celle de prendre des billets d’avion (malgré ma terrible angoisse d’y être enfermée) et de partir seule 1 mois à l’autre bout du monde pour la première fois (malgré ma peur d’être angoissée sur place et de ne pas réussir à gérer).
Cela faisait DES ANNÉES que j’en rêvais et que j’en avais peur.
Et un pays m’appelait, je ne savais pas pourquoi mais il m’appelait. J’ai passé des années à me dire “cette année j’y vais, je le fais”, sans parvenir à franchir le pas. Mais le jour où je me suis lancée malgré ma peur immense, j’ai ressenti un soulagement, une joie, une fierté et surtout, un apaisement profond. La récompense était déjà là. J’avais déjà réussi. Et tout s’est passé merveilleusement bien …
Ce voyage a été une expérience magnifique.
Aujourd’hui, j’ai profondément validé une chose en moi : les élans de mon coeur me conduisent vers le meilleur pour moi, vers ce qui est bon pour moi. Je peux leur faire confiance. La croissance m’attend derrière. La joie aussi. Et le regret n’a pas sa place.
Je n’ai jamais regretté d’avoir suivi mon intuition, ma voix intérieure, mes élans… En revanche, j’ai regretté ceux que je n’avais pas écouté ou suivi.
Et plus je suis mes élans, plus je suis ce que me souffle ma voix intérieure ou mon intuition – appelez-la comme vous voulez – et plus je peux me faire confiance pour lâcher-prise, pour lâcher le contrôle, pour m’abandonner à la vie … Car je sais que c’est juste pour moi. Que c’est la direction à suivre, même si c’est dur.
Il nous suffit d’accepter.
Et de nous accepter.
Et puis oser…
Oser regarder la réalité et l’accepter, même quand c’est dur.
Oser regarder nos parts d’ombres comme nos parts de lumière, les accepter, et mieux accepter celles des autres.
Oser regarder nos blessures, accepter de ne pas être celui ou celle que nous aurions voulu être. Et nous aimer malgré tout. Et aimer l’autre. Accepter ses blessures, et accepter celles de l’autre.
Accepter notre passé tel qu’il est. Et nous aimer quand même. Accepter le passé des autres, et les aimer malgré tout.
Accepter que nous ne pouvons pas maîtriser ni notre vie, ni celle des autres. Nous n’avons pas ce pouvoir là.
Accepter que nous ne connaissons pas l’avenir, mais que la vie a prévu le meilleur pour nous. Nous autoriser à laisser entrer dans notre vie le meilleur et souhaiter le meilleur pour les autres.
Mais aussi et surtout : accepter que le pire puisse arriver. Se sentir en paix avec ça.
Et lorsque l’on accepte que le pire puisse nous arriver, alors nous ne risquons plus rien …
Accepter, et s’abandonner à la vie.
La vie veut ce qu’il y a de meilleur pour nous et ne nous appelle qu’à ça.
Accepter, c’est se laisser guider par son intuition et agir à partir de ce qu’elle nous transmet comme information. Parce que l’on sait que ce qui nous attend derrière va être magnifique, que cela va être bon pour nous, aussi difficile soit le processus.
Plus le risque est grand pour nous, plus difficile est la décision de lâcher.
Plus l’appel du coeur est grand, plus dur est le saut.
Mais ce qui est le plus douloureux, c’est d’y résister…
Savez-vous que seulement 8% de nos peurs sont fondées sur un danger réel ? Le reste n’est que le fruit de notre imagination, de nos programmes inconscients.
C’est un choix. Et nous avons toujours le choix. Le choix de résister, ou de sauter, de s’abandonner.
Libre à chacun de choisir. Aucun n’est meilleur qu’un autre.
Sachez cependant qu’un seul de ces choix conduit à la croissance, à l’évolution, à la paix et à la joie. Vous savez lequel :-).
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Alors, que souhaitez-vous faire à présent ? Qu’avez-vous besoin d’accepter dans votre vie en ce moment ? A quoi résistez-vous en ce moment et de quoi avez-vous peur ?